La Druidisme

La Druidisme

Le druide : un sage entre religion et ésotérisme

Pour la majorité des gens, l’image du druide gaulois se résume à celle de Panoramix, personnage emblématique des aventures d’Astérix (immortalisées par Goscinny et Uderzo). Il est vrai que les druides, de nos jours, revêtent encore leur grande robe blanche (appelée “saie”) pour les cérémonies. Cependant, il est réducteur de les limiter à des préparateurs de potion magique ou à des coupeurs de gui armés de leur serpe. N’en déplaise à ses détracteurs, le druidisme reste bien vivant aujourd’hui et continue d’évoluer avec ses règles, ses rites et ses nombreux initiés.

Le druidisme : passé et présent

Du fait de la tradition uniquement orale du druidisme, son origine est difficile à reconstituer. Ce dont on est sûr, par contre, c’est qu’il est lié à l’histoire des peuples celtes dont il était l’un des fondements. Peut-être même à celle des peuples pré-celtiques. Plusieurs historiens s’accordent pour dire qu’il est apparu vers le deuxième millénaire avant J.-C. et s’est établi en Irlande, en Bretagne et dans les Cornouailles.

Le développement du christianisme, dans les premiers siècles de notre ère, va donner au druidisme une assise originale. En effet, les symboles chrétiens vont alors s’entremêler avec ceux de la philosophie celtique. Vous pouvez d’ailleurs retrouver cette étrange cohabitation dans l’église de Tréhorenteuc, en Brocéliande. Cet édifice aux ornements très particuliers témoigne d’ailleurs de la présence dominante du druidisme dans cette région, encore actuellement.

Dans l’Antiquité, le druide représente la personne qui détient l’autorité spirituelle. C’est un érudit, formé à la magie blanche et aux sciences divinatoires, mais également à la médecine, à la philosophie, au chant et à la musique. Le druide détient l’autorité religieuse dans ces sociétés anciennes où le pouvoir est scindé en trois :


Religieux : administration du sacré, possession et transmission du savoir.


Économique : production de l’alimentation et des outils pour subvenir aux besoins de la

communauté.


Guerrier : gestion des affaires militaires sous l’autorité du roi.

A lire également